Et vous, avez-vous bien négocié votre contrat d’embauche ?

Facejobb axe aujourd’hui son étude sur votre négociation d’embauche. Vous avez été nombreux à lire et réagir sur les précédents articles liés à la négociation du salaire et aux divers opportunités lors de l’embauche. Examinons aujourd’hui de plus près votre embauche de demain…

Comment bien savoir si son contrat a été correctement négocié ? Difficile à dire, le principale étant de signer pour une missions qui nous plaît ! Zoom sur quelques pistes qui pourraient vous éclairer… Bonne lecture et n’oubliez pas, votre future mission idéale se trouve sur FACEJOBB : http://www.facejobb.com/fr

Extrait de l’article http://www.primastoneconsultant.net

Négocier son contrat de travail

Maîtriser la question du salaire en entretien de recrutement

 

C’est l’une des phases les plus difficiles d’un entretien d’embauche. Comment négocie-t-on son salaire, sur quelle base, à quel moment de l’entretien doit-on évoquer le salaire ?

«En général, c’est au recruteur de l’aborder, pas au candidat », « Cela fait partie des questions classiques posées pour vérifier que le candidat rentre bien dans la fourchette de rémunération qui a été définie. »

L’usage veut donc que ce soit le recruteur qui lance le sujet.

Quand ?

Le recruteur peut aborder cette question au premier, deuxième, troisième entretien. Voir plus

Il n’y a pas de véritablement de règles établies en la matière.

Mais si vous êtes déjà à votre deuxième ou troisième entretien, c’est certainement signe que votre candidature intéresse l’entreprise

Les entretiens précédents se sont bien déroulés, vous pensez avoir de bonnes chances de pouvoir poursuivre la procédure d’embauche.

Problème : le sujet du salaire n’a pas été évoqué par le recruteur.

En général, votre interlocuteur vous propose souvent de poser des questions sur le poste en fin d’entretien. C’est le moment soit de poser directement la question, soit de conclure ainsi : « Je pense que vous avez répondu à l’essentiel de mes interrogations. Nous n’avons cependant pas parlé de la rémunération.

Dans votre système de recrutement, il est peut-être prévu qu’elle fasse l’objet d’un autre entretien ? »

Sur votre salaire actuel:

«Il ne faut surtout pas mentir sur votre salaire actuel car l’employeur peut effectuer une contrôle de références incluant aussi votre dernière rémunération ou plus simplement, vous demander vos BS.

Les niveaux de salaire pratiqués sur le marché pour un poste équivalent :

. «Il faut savoir se situer sur le marché en tenant compte du secteur d’activité, de la localisation géographique, de la fonction, de la taille de l’entreprise

Avant toute négociation, renseignez-vous sur les niveaux de salaire pratiqués sur le marché pour un poste équivalent au vôtre ou à celui auquel vous postulez.

Le Web est un bon moyen, mais attention aux grilles de salaire un peu trop généralistes !

Il est toujours préférable de négocier une future rémunération en partant de son package actuel, c’est du réel, du concret et c’est beaucoup plus crédible.

Prétentions salariales :

Lorsque vient le moment d’évoquer vos prétentions salariales, préférez une fourchette qui comprendra le montant en dessous duquel vous estimez ne pas vouloir descendre et celui que vous aimeriez atteindre.

Cela offre une marge de manœuvre à l’employeur et laisse la discussion ouverte.

Pour un candidat expérimenté, chaque négociation salariale en entretien d’embauche est pratiquement un cas particulier.

Côté candidat: Vous avez décidé de changer d’employeur et la question du salaire est sans doute une de vos premières motivations.

Avant de débuter cette négociation, vous aurez listé et chiffré, de manière très précise,

Tous les éléments composant votre rémunération actuelle: c’est-à-dire:

Le salaire fixe (sur 12 ou 13 mois)

Le variable sur objectifs (moyenne de vos trois dernières années)

L’intéressement (la aussi, c’est une variable)

La participation aux bénéfices, PEE, Perco, actions de l’entreprise

Ainsi que tous les autres éléments de votre package:

Voiture de fonction, PC, télé portable, TR, avantages du CE, mutuelle, etc.

Votre principal objectif de négociation reste une amélioration de vos revenus :

L’employeur a des contraintes budgétaires – il doit aussi respecter une cohérence – et ne doit pas créer de déséquilibre dans sa politique salariale.

Mais l’employeur a toujours une marge de manœuvre.

Quand on parle rémunération, il faut être précis !

Quand on parle rémunération, il faut être précis ! Brut ou net, peu importe. Mais n’oubliez pas de le préciser à votre interlocuteur ;

En général, en France, dans une négociation salariale, les rémunérations sont exprimées en salaire brut.

Si le salaire proposé ne correspond pas tout à fait à vos attentes ?

Avant d’entrer dans le cœur de la négociation, il est toujours utile de rappeler à son interlocuteur les atouts que vous avez pour le poste.

«C’est plutôt rassurant de voir qu’un candidat défend bien ses intérêts, surtout s’il postule à un poste de commercial, c’est un bon test présageant de ce qu’il sera capable de faire pour l’entreprise! »

À condition bien sûr de négocier dans les règles de l’art, en faisant des propositions pertinentes et en justifiant vos demandes.

Dans une négociation d’autres éléments sont à prendre en compte, moins palpables dans un premier temps mais pouvant apporter une réelle plus-value à moyen terme.

Comme les perspectives de carrière, l’ambiance au travail, qualité des produits ou service, les valeurs de l’entreprise, stabilité des équipes, la formation interne, les possibilités de mobilité à l’international.

Sur ces différents aspects, ne vous contentez pas de promesses, vérifiez la réalité des pratiques en allant chercher des réponses probantes notamment sur les réseaux sociaux.A businessman’s hands signing a contract

Ne changez pas de job sans avoir pris les bonnes garanties

Avant de signer avec un employeur, on pense à négocier son salaire, ses responsabilités… Mais rarement à se protéger si les choses tournent mal.

Pendant dix ans, Jean-Marc, cadre commercial, a gravi régulièrement les échelons dans son entreprise. Mais depuis deux ans, sa carrière plafonnait. Son salaire et ses responsabilités stagnaient. De guerre lasse, il a contacté d’autres employeurs et décroché un poste dans l’informatique, avec de belles perspectives d’évolution et plusieurs avantages en nature. En quittant son emploi, il perdait son ancienneté, une bonne mutuelle et une retraite complémentaire. D’un naturel enthousiaste, il a néanmoins signé son nouveau contrat sans discuter.

Mais voilà : pendant sa période d’essai, sa nouvelle entreprise a été rachetée par un concurrent asiatique, et Jean-Marc a été remercié du jour au lendemain, sans indemnités de chômage.

La leçon à tirer de cette expérience : lorsque vous changez de job, ne vous focalisez pas sur le salaire. Pensez aussi à négocier un filet de sécurité au cas où les choses tourneraient mal.

Vous voulez changer de job ?

Voici la marche à suivre pour préserver vos intérêts.

Réduisez ou supprimez la période d’essai

La période d’essai est automatiquement insérée dans les contrats de travail. Pourtant, elle n’a rien d’obligatoire. Vous pouvez donc demander qu’elle soit réduite, voire supprimée, en soulignant le risque auquel elle vous expose. En effet, quel que soit le poste visé, il s’agit d’un délai pouvant courir pendant huit mois (pour un cadre) au cours duquel l’employeur a le droit de vous remercier sans justification, sans indemnités de départ.

Négocier la suppression de cette période d’essai est recommandé si vous êtes en milieu de carrière (et donc moins susceptible de rebondir qu’un trentenaire) ou si vous évoluez dans un secteur où le turn­over est élevé, comme l’informatique ou la finance.

Réclamez une prime à la signature du contrat

Audacieuse a priori, cette demande est pourtant légitime lorsqu’un cadre quitte une entreprise pour des perspectives plus intéressantes, certes, mais aussi pour un salaire composé d’une part variable plus élevée. Il s’agit donc de négocier en contrepartie un « sign-up bonus » : une prime qui est soit versée à l’embauche, soit garantie au bout de la première année.

Son montant varie en fonction du secteur et du niveau de responsabilité : il peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros pour certains profils très recherchés. Mais verser une prime se révèle financièrement plus intéressant pour l’employeur qu’offrir un gros salaire qu’il devra assumer plusieurs années.

Faites insérer une garantie emploi dans votre contrat

Sophie, cadre dans la banque, a été récemment débauchée par l’un des leaders de son secteur. Mais avant de dire oui, elle a imposé comme condition à sa venue l’obtention d’une garantie d’emploi d’un an. C’est-à-dire qu’en cas de licenciement au bout de quatre mois, par exemple, l’entreprise s’engage à lui verser huit mois de salaire en plus de ses indemnités légales. Sophie a eu raison d’être prudente: d’importantes restructurations ont rapide­ment remis en question le poste qu’elle venait de prendre.

Comment convaincre l’employeur d’insérer une telle clause au contrat ? Faites valoir qu’elle ne lui coûtera rien si aucun aléa ne survient. Et qu’elle ne déstabilise pas une grille salariale comme pourrait le faire une rémunération élevée. Tentez d’obtenir un tel aménagement surtout si vous évoluez dans des secteurs à ramifications internationales, comme l’industrie.

Conservez votre ancienneté totalement ou en partie

Votre convention collective est avantageuse ? Votre expertise intéresse la concurrence ? Ne négligez pas votre ancienneté. En quittant votre em­ployeur, vous perdrez notamment le droit à de solides indemnités de licenciement. La solution : réclamer la reprise de votre ancienneté. Votre interlocuteur se montre réticent ? Proposez-lui de restreindre la portée de cette clause afin qu’elle ne vous donne pas accès à tous les avantages dont disposent les plus anciens (bonus, stock-options…).

Exigez la notification écrite d’une augmentation différée

A la place d’une de vos exigences, votre recruteur peut vous proposer une augmentation différée (débloquée au bout de quelques mois). Ne vous contentez pas d’un engagement verbal : d’une part, cette promesse peut être « oubliée » ; d’autre part, il suffirait que votre interlocuteur soit remplacé pour que son successeur refuse d’en entendre parler. Vous devez donc obtenir la consignation de cet engagement sur votre contrat de travail.

 

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